Les Taolu enseignés.
L’Association Essence Ecole de Taïchi, depuis sa création en 2001, a proposé l’apprentissage des enchaînements suivants :
La 8.
Introduite récemment dans l’enseignement de l’Ecole, après un stage effectué auprès de disciples du Grand Maître WANG Xian, cette forme est une belle approche des différentes techniques et témoigne des liens étroits qui existent entre Taïchi et Qi gong.
La 19.
Cette forme simplifiée (19 techniques) a été créée par CHEN Xiaowang à l’intention des débutants occidentaux qui apprécient un enchaînement que l’on peut maîtriser en un an d’apprentissage et qui s’exécute en quelques 5 minutes…
C’est une bonne introduction aux enchaînements traditionnels du style Chen par l’approche des techniques de base : détente, conscience de la posture du corps, déplacements, spirales, fajin (sorties de force).
La 38.
Cette forme courte (38 techniques) a aussi été créée récemment (1978) par CHEN Xiaowang, à la demande du gouvernement chinois, pour aider à la diffusion du style Chen.
Composée à partir des deux grandes formes traditionnelles, la Laojia Yilu et la Xinjia Yilu, elle permet au pratiquant de se familiariser avec les mouvements de base du style Chen : déplacements, spirales, équilibre, fajin, sans avoir à mémoriser les séquences les plus répétitives des deux formes traditionnelles.
La Laojia Yi lu
C’est le premier grand enchaînement (« forme ancienne ») à mains nues du Taï chi chuan de style Chen. Transmis de génération en génération dans le clan, ce taolu traditionnel (en 75 techniques) s’apprend généralement en deux ans.
L’élève, débutant ou confirmé, est plongé d’emblée dans l’esprit du Taï chi chuan , dans les racines énergétiques du mouvement, dans les exigences techniques des déplacements, des spirales, des fajin.
La Xinjia Yi lu
Créée par CHEN Fake (1887-1957) et enseignée depuis 1928, cette forme, dite « nouvelle forme » (en 83 techniques) a la même structure que la Laojia yi lu, mais porte l’accent sur un aspect plus martial du style Chen.
Il est souhaitable d’avoir déjà pratiqué le Taï chi chuan , quel que soit le style, ou un autre art martial, pour l’aborder. Les spirales, les fajin, les déplacements sont plus complexes que dans les formes précédemment décrites, mais permettent un approfondissement de la compréhension du style Chen.
La Laojia Erlu
Appelée aussi Pao chui ou Poings canons, elle est la suite martiale de la Laojia Yilu, consolidant et exprimant l’énergie interne développée par la Yilu. En 43 techniques, cette forme a un tempo plus rapide, les techniques sont plus complexes avec des suites de fajin, de sauts, de frappes au sol et d’esquives.
Pour ces raisons, cette forme est de préférence réservée aux pratiquants confirmés.
L’Epée.
L’épée du Taïchi style Chen (Taiji Jian) est une arme courte et légère à double tranchant. Considérée comme l’arme noble, elle accentue les effets bénéfiques des taolus à mains nues.
La forme (49 techniques) est d’une grande beauté visuelle. Riche en déplacements latéraux et circulaires, souvent rapides, elle emmène le pratiquant vers plus de souplesse des articulations, de coordination et d’équilibre.
Le sabre
Souvent comparée à un tigre, le sabre (Taiji Dao) est tantôt manié au plus près du corps en mouvements souples et spiralés, tantôt projeté en attaques dynamiques dans de longs déplacements.
C’est une forme courte (23 techniques) qui est plutôt enseignée en stage.
Le bâton
Le Bâton du Taïchi (Taiji Gun) a toujours été utilisé dans les arts martiaux chinois. C’est une arme longue qui peut atteindre 2m selon la taille du pratiquant, qui se tient à deux mains, contrairement au sabre et à l’épée et qui se manipule dans tous les sens.
Son apprentissage est exigeant, en espace, d’abord, et en maîtrise des techniques.
Les Taolu enseignés sont choisis chaque année en fonction du lieu d’entraînement et et du niveau de pratique des participants.